Enchantée, moi c’est Joëlle Hoarau. Je vous propose de découvrir comment je suis devenue Praticienne en hypnose SAJECE.
Je suis une jeune femme (bon ok, j’ai 44 ans, on dit plus vraiment jeune femme) très sensible qui a passé plus de 30 ans à galérer avec ses émotions.
Quand quelque chose me touchait (injustice, incompréhension, trahison), j’avais 2 façons de réagir : soit en étant froide ou agressive avec les autres tout en réprimant ma colère (comme un moyen de ne pas me faire marcher sur les pieds sans trop de drama), soit en faisant la tête (et en espérant secrètement que la personne en face devine pourquoi). Dans les 2 cas, il m’arrivait ensuite de pleurer seule dans mon coin parce que c’était la honte de montrer mes larmes aux autres.
Jusqu’à ce qu’un jour, on m’explique tout : que les émotions sont légitimes, que c’est normal de les ressentir, qu’il n’y a pas d’émotion positive ou négative (aujourd’hui, j’utilise plutôt les termes agréable ou désagréable), toutes les émotions ont un rôle et un message à passer, alors autant apprendre à les accueillir vu qu’apparemment, elles font partie de la vie.
Aujourd’hui, avec ma grande sensibilité et mon énorme empathie, j’ai envie de contribuer à ce que chacun puisse faire la paix avec ses émotions, arrêter de les voir comme des ennemies qui essaient de nous pourrir la vie, mais bien comme des partenaires, des super copines (pas toujours rigolotes certes) qui au fond, nous veulent du bien.
Tu as toujours été praticienne en hypnose ?
Pas du tout. À la fin de mes études, j’ai eu la chance de trouver un CDI. J’ai toujours cru que c’est ce qu’il fallait faire. Trouver un boulot stable, et le garder jusqu’à la retraite.
J’ai bossé plus de 10 ans dans l’informatique en tant que chef de projet. D’abord en région parisienne, ensuite à Montpellier.
Et puis il y a eu des difficultés relationnelles, des émotions mises à rude épreuve, j’ai été à 2 doigts du burn-out … mais ma mission s’est arrêtée à temps. Alors j’ai décidé de changer de boîte pour pouvoir rester sur Montpellier. Mais comme on n’a pas voulu de moi là où j’ai postulé (non pas que mon CV n’était pas bon, mais mauvais timing on va dire), j’ai vu cela comme un signe et j’ai voulu en profiter pour trouver une nouvelle raison d’être que l’informatique. Ma reconversion professionnelle a commencé.
Tu t’es immédiatement dirigée vers l’hypnose ?
Non, l’hypnose n’a pas tout de suite été une évidence. Durant ma période de recherche, j’ai failli me lancer dans la décoration d’intérieur. Mais de nouveau, des difficultés relationnelles et des émotions mises à rude épreuve (ça vous rappelle quelque chose ? Parce que moi oui)… ont fait que le stage ne s’est pas très bien passé. J’étais au bout de ma vie. J’avais tant galéré à trouver une voie qui alliait passion et activité concrète. Mais je devais faire demi-tour.
En parallèle, j’ai commencé à entendre parler d’hypnose à travers une femme sur les réseaux qui avait décidé de se former à l’hypnose SAJECE. L’hypnose, je ne connaissais pas, et SAJECE encore moins. Elle partageait ses découvertes et ses apprentissages. Je trouvais ça tellement fascinant. Mais j’ai dû mettre tout cela de côté. Je sortais d’une formation en déco, je n’allais pas me former à un truc complètement différent sur un coup de tête.
Il a fallu attendre un an de plus pour réentendre parler d’hypnose SAJECE. Du coup, je me suis de nouveau intéressée à Camille Griselin, la créatrice de la méthode d’hypnose SAJECE. Et j’ai eu le déclic en découvrant une de ses vidéos. Cette vidéo résumait tout ce que j’avais enfin compris sur les émotions ces dernières années et surtout toutes les difficultés que j’avais pu éprouver à cause d’elles depuis l’enfance. A trop les enfouir, elle peuvent finir par créer des maux et des malaises dans nos vies d’aujourd’hui. Et l’hypnose est un super outil pour aider à s’en libérer.
C’est donc en 2020 que j’ai fait le grand saut et que je suis devenue Praticienne en hypnose.
Les 3 valeurs qui me définissent le plus sont :
- la sensibilité : parce qu’elle a toujours fait partie de moi mais qu’elle m’a bien fait galérer… parce que je la voyais comme une faiblesse et non une force. Aujourd’hui, j’ai appris à l’accueillir et à la reconnaître comme une alliée.
- l’authenticité : parce que je me suis cachée pendant trop longtemps derrière le masque de la gentille petite fille, en ne voulant pas faire de vague, ou générer des conflits, en n’osant pas m’affirmer pour ne pas déranger… aujourd’hui j’ai compris qu’en m’écoutant plus souvent et en m’exprimant de manière authentique, je me créais vachement moins de noeuds au ventre ou à la gorge …
- et l’humour : parce qu’il m’aide à dédramatiser pas mal de choses dans la vie, l’auto-dérision et l’humour en général me font un bien fou. Essayer de ne pas trop me prendre au sérieux, et apporter beaucoup de rires dans ma vie pour la rendre joyeuse.
Qu’est ce que tu proposes comme services ?
Actuellement je propose 3 services.
- Un accompagnement pour arrêter de galérer avec ses émotions : j’ai réuni toutes mes connaissances pour vous aider à ne plus subir le tsunami de vos émotions, à (re)créer des relations apaisées avec soi et les autres (aussi bien au boulot que dans sa vie perso), . Bref, l’accompagnement que j’aurais aimé suivre quand je repense à toutes mes années de galère émotionnelle.
- Des séances individuelles en hypnose pour vous aider à libérer vos émotions coincées, bien souvent à l’origine de vos blocages du moment.
- Des ateliers d’hypnose en groupe : mêlant exercice de démarche symbolique et séance d’hypnose, ces ateliers sur des thématiques ciblés vous aident à conscientiser pas mal de choses en lien avec votre vécu et vos blocages actuels, et à ensuite laisser votre inconscient démêler le reste.
Où est-ce que tu exerces ces activités ?
J’ai la chance que l’hypnose puisse se pratiquer aussi bien en présentiel qu’à distance, en visio. La plupart du temps, vous avez juste besoin d’entendre ma voix.
J’exerce donc mon activité en cabinet à Montpellier mais également en visio, donc vous pouvez faire appel à moi partout en France ou dans le monde (tant que les fuseaux horaires sont compatibles :D)
Un jour, vers mes 16/17 ans, un chien a machouillé les chaussures que je devais mettre lors d’une soirée que mon père avait organisé en mon honneur. J’étais tellement dégoutée, que j’ai préféré aller me cacher dans sa voiture pendant toute la soirée. Evidemment les gens m’ont cherchée. Quand ils m’ont retrouvé, j’ai fait semblant de dormir. J’avais tellement honte, d’abord d’avoir dû mettre de vieilles tongs à la place, puis de devoir expliquer ça à mon père qui n’aurait certainement pas compris.
Où est-ce qu’on peut te retrouver ?
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